Au Panama, le système d’assurance des dépôts n’est pas aussi développé que dans d’autres juridictions. Avant d’envisager l’ouverture d’un compte bancaire au Panama, voici un aperçu des mesures et des discussions concernant l’assurance des dépôts dans ce pays.
Historique et législation
Historiquement, le Panama n’a pas mis en place de système d’assurance des dépôts en raison de sa stabilité bancaire notable. La Superintendencia de Bancos (Superintendance des Banques) a toujours joué un rôle actif dans la gestion des problèmes bancaires pour protéger les dépôts en cas de besoin. Cependant, il y a eu des discussions concernant la mise en place d’un système d’assurance des dépôts. En 2008, la Superintendencia de Bancos a analysé la faisabilité de créer une assurance pour les dépôts afin de protéger les épargnants. Le surintendant de l’époque, Olegario Barrelier, a reconnu qu’ils n’avaient pas envisagé cet instrument plus tôt en raison de son coût élevé, mais ils examinaient comment il pourrait être appliqué. La réforme de la loi bancaire a établi que, en cas de faillite, les clients ayant moins de 10 000 $ d’économies auraient la priorité. Cependant, diverses propositions d’assurance des dépôts ont été présentées à l’Assemblée nationale par le passé, mais aucune n’a été approuvée.
Limites actuelles d’assurance
Le seul mécanisme d’assurance rapporté a été annoncé par l’Institut de Garantie des Dépôts (IGD), qui a déclaré qu’à partir du 1er janvier, les dépôts seraient assurés jusqu’à une limite de 10 000 $ par banque. Cette assurance est active si l’une des entités enregistrées dans le Système Financier fait faillite.
Contexte international
Dans un contexte international, le Panama se distingue par l’absence de régimes d’assurance des dépôts, contrairement à de nombreux autres pays où de tels régimes sont courants pour garantir la confiance des déposants dans le système financier.