Il n’est pas rare d’avoir besoin d’un découvert bancaire parce que le salaire mensuel et les allocations ne suffisent pas toujours à régler les factures, les dépenses et le loyer. Cependant, il faut bien réfléchir avant de le négocier avec son banquier.
Comment bien négocier son autorisation de débit ?
Tout d’abord, avant d’en parler avec son conseiller financier, il faut lui faire confiance et ne pas être en conflit avec lui. Puis, il est indispensable d’avoir des rentrées d’argent qui arrivent de façon régulière sur son compte bancaire, pour être capable de repositionner son compte en situation créditrice dans un délai raisonnable. Aussi, il est souhaitable de limiter les accidents sur son propre compte, comme des prélèvements rejetés, par exemple.
En effet, moins un client aura de soucis avec son compte, et plus son conseiller aura de chances de lui accorder un découvert bancaire.
Il faut également ne pas être trop gourmand et se contenter de demander une autorisation avec un montant raisonnable, puisqu’il faut être capable de le recouvrir par la suite.
Enfin, il faut s’assurer que les frais qui viendraient éventuellement se greffer sur le compte, ne soient pas trop importants.
Conseils pour une bonne négociation
Pour bien négocier son découvert, il ne faut pas être en interdit bancaire. Dans le cas contraire, il y a de grandes chances pour que celui-ci soit refusé et que le compte reste obligatoirement toujours créditeur.
Aussi, pour y parvenir, il faut stabiliser ses finances, bien gérer ses comptes et ne pas être un client pénible et à problèmes. Il est recommandé de ne pas rester plus de quinze jours de suite avec un solde débiteur, puisque la loi est claire et précise à ce sujet et les banques ne sont pas autorisées à accorder un débit sur une plus longue durée.
Enfin, il n’est pas nécessaire de toujours utiliser son autorisation de débit et il est préférable de se s’en servir qu’en cas de nécessité absolue.