Tant que le traitement fiscal des cotisations 2017 reste flou, les motivations des français pour alimenter leurs produits d’épargne retraite risquent d’être anéanties. Il est donc primordial d’éclaircir la situation sur le prélèvement à la source.
Les épargnants sont réticents
Le nouveau président français Emmanuel Macron a fait allusion au report d’une année de l’entrée en application de la réforme, de leur côté les épargnants français veulent au moins être rassurés et avoir un cadre bien précis pour leurs arbitrages de placement.
Une grosse perte enregistrée au mois d’avril
Comme tous les ans, la déduction des impôts sur un Perp devrait être faite dans la limite d’un plafond. L’an dernier par exemple, la somme collectée est aux environs des 2,6 milliards d’euros pour le financement de l’économie et les entreprises. Cette année, tout est encore dans l’incertitude avec cette probable année blanche qui pourra entrainer une chute du prélèvement fiscal.
Le mois d’avril dernier, suite à l’absence de l’initiative d’éclaircir le traitement fiscal des cotisations 2017, une perte de 5 millions d’euros a été enregistrée à la Caisse nationale de prévoyance de la fonction publique (Préfon) pour laquelle 400 000 sont affiliés. D’après le président de l’association Préfon, Denis Lefebvre « Il est capital que les épargnants puissent savoir dès le mois de juin si l’impôt sur les revenus 2017 sera ou non payé. Découvrir le traitement fiscal des cotisations de l’année 2017 au moment de la promulgation de la Loi de finances qui aura lieu en décembre 2017 serait trop tardif »