La génération d’après-guerre se prépare à partir en retraite. Un départ massif qui va causer un grande déséquilibre aux caisses de retraite, en particulier dans la fonction publique.
Les caisses de retraite dans la fonction publique sont en déséquilibre
Les documents budgétaires que le gouvernement a récemment publié, se référant sur les travaux du Conseil d’orientation des retraites (Cor), indiquent qu’il y aura une forte baisse du nombre d’actifs pour financer la retraite des fonctionnaires avec le temps, cela est du avec l’arrivée massive des générations d’après guerre en retraite.
D’après l’estimation de Les Échos, en 2020, dans la Fonction publique d’État, seuls 9 actifs seront en mesure de financer les pensions des 19 retraités. Et en 2013-2040, ce nombre diminuera à 8. Il n’y a rien de surprenant avec cette situation car le nombre ne cessera d’augmenter allant de 2 à 2,2 millions en 2035, toujours selon le quotidien. Tandis que les effectifs des retraités dans les fonctions territoriales et hospitalières, enregistrent une hausse annuelle de 3% jusqu’en 2025 et en 2045 ce serait deux millions, une augmentation moins inquiétante car 17 cotisants pour 10 retraités en 2020, et en 2030, 12 pour 10 et enfin en 2040, un actif cotisera pour un pensionné retraité.
Les causes de cette décroissance du nombre des actifs selon le Cor
D’après l’analyse du Cor, cette décroissance des actifs cotisant est due aux diverses politiques. En son temps, Nicolas Sarkozy a mis en place la politique du non remplacement des retraités partis, ce qui entraîne une grosse baisse du nombre de fonctionnaires actifs. En plus, toujours d’après Les Échos, » le gel du point d’indice jusqu’en 2016 a privé les caisses de retraites de cotisations qui auraient été providentielles ». Tant que la masse salariale n’évolue pas, il n’y aura pas d’équilibre du système de retraite. Pour la fonction publique, pas avant 2050 et les deux autres auront besoin de 13 milliards d’euros pour le combler jusqu’en 2070.