L’expatriation fiscale peut avoir des conséquences importantes sur la protection sociale des expatriés, notamment en matière d’assurance maladie et de retraite. Les règles en matière de sécurité sociale varient d’un pays à l’autre, et il est important pour les expatriés de bien comprendre leur situation et de prendre les mesures nécessaires pour préserver leurs droits.
Par exemple, en France, les travailleurs indépendants et les non-salariés doivent souscrire une assurance maladie privée s’ils résident à l’étranger pendant plus de six mois par an. En outre, les expatriés français doivent souscrire une assurance maladie privée pour bénéficier d’une couverture maladie complémentaire, qui peut être utile en cas de soins médicaux coûteux à l’étranger. Il existe également la CFE (Caisse des Français de l’Etranger) dont il sera utile de consulter les offres.
En matière de retraite, les règles peuvent également varier d’un pays à l’autre. Les expatriés peuvent être soumis à des régimes de retraite différents selon leur pays d’expatriation, et il est important pour eux de comprendre leurs droits et leurs obligations en matière de cotisations et de prestations.
Par exemple, en France, les expatriés peuvent continuer à cotiser à l’assurance vieillesse française s’ils travaillent pour une entreprise française à l’étranger. Ils peuvent également bénéficier d’un régime de retraite privé en complément de l’assurance vieillesse française. Cependant, les règles en matière de retraite varient considérablement d’un pays à l’autre, et il est important pour les expatriés de bien comprendre leur situation en matière de retraite dans leur pays d’expatriation.