En Grèce, Alexis Tsipras est dans une position politique très complexe. Il détient un double majorité, une à droite qui est pour l’austérité, quant à l’autre, à gauche, pour le reste de son action. Seulement sa marge de manœuvre est si étroite qu’une élection anticipée sera inévitable.
Alexis Tsipras est dans l’impasse
L’assemblée grecque, la Vouli, a adopté le mercredi 16 juillet au soir, conformément à l’exigence des créanciers, le premier train de « réformes » ou plus précisément des mesures récessives, par 229 voix contre 64. Et, dans ces 64 voix opposant, 39 sont des rangs du parti du premier ministre, Striza. Cette fois, l’ex-ministre des finances, Yanis Varoufakis, qui était absent lors du vote sur l’accord a voté contre les textes présentés.
Alexis Tsipras en rupture avec Syriza
Le comité central du parti a manifesté mercredi son désaccord avec Alexis Tsipras en rejetant l’accord du lundi. Ce qui veut dire une rupture entre le parti et le premier ministre est imminente. Le Grexit « organisé et préparé » pour arrêter les memoranda et l’austérité, devrait être l’objectif du nouveau Syriza dans ce cas. L’ancien ministre des Finances, Yanis Varoufakis, toujours dans sa popularité, serait probablement son nouveau leader.