D’après l’annonce du gouvernement mardi dernier, les petites et moyennes entreprises (PME) ont l’avantage de bénéficier une baisse d’impôt dans le cadre du budget 2017 du gouvernement, tandis que les impôts des ménages restent incertaines, il est toujours sous condition des « perspectives de croissance ».
Le gouvernement envisage une baisse d’impôt sur une partie des bénéfices réalisée
Dans un entretien accordé à L’Express, paru mercredi, Manuel Valls a déclaré « Pour les PME, il y aura une baisse à 28% de l’impôt sur les sociétés, sur une partie de leur bénéfice ». Pour rappel, François Hollande a déjà évoqué cette mesure vers la fin du mois de juin sans donner plus de précision. En effet, depuis cette annonce, le gouvernement s’empresse de dire qu’il envisageait d’aligner l’impôt sur les sociétés (IS) à terme, sur la moyenne européenne près de 28%.
L’Organisation patronale en France se sent lésée par rapport aux entreprises concurrentes dans d’autres pays.
Matignon rappelle à l’AFP que pour le gouvernement « L’objectif, d’ici 2020, est de baisser l’impôt sur les sociétés à 28% pour tout le monde ». En effet, En France, le niveau d’IS est souvent critiqué par le patronat. Il se sent défavorisé par rapport aux autres entreprises concurrentes des autres pays si on ne cite que l’Irlande avec 12.5% ou le Royaume-Uni, 20%.
L’annonce faite par M.Valls est déjà une bonne démarche pour le président de la CGPME, François Asselin, bien que la mesure ne « sera pas effective avant 2018 ». L’organisation patronale par contre n’est pas satisfait et va se mobiliser ce week-end pour réclamer une baisse d’IS jusqu’à 25% pour toutes les entreprises sans exception ainsi qu’un taux réduit de 12.5% pour les bénéfices réintégrés au capital des PME. L’objectif est de donner à ces dernières « des forces en capitaux propres ».