La France rejoint donc l’Espagne et l’Irlande – deux pays sortant à peine de leur assistance financière – et ce pour son manque de réformes. En effet, la Commission pointe de nombreux déséquilibres macroéconomiques non corrigés, autant dire une situation dégradée qui file sans aucun changement de cap ni courage politique.
Rappelons que notre pays est la deuxième puissance économique de la zone Euro, cette mise sous surveillance au même titre que des pays en grande difficultés depuis 2008 n’a cette fois aucune mesure en terme de risque si un défaut de paiement était constaté ou si le besoin d’une aide financière était avéré – les Allemands prêteraient-ils, et en gage de quoi ?
Bruxelles note pour finir que les pays se trouvant dans un situation pire que la France sont l’Italie, qui a un fort problème de dette elle aussi, la Croatie et le Slovénie.
Bref, une Europe à deux vitesse, l’une réformée et compétitive, l’autre sous surveillance de la première…