Des taux d’intérêt au plancher ont eu pour conséquence de ramener les taux des nouveaux plans d’épargne logement de 1,5% à 1%, alors que celui du Livret A est maintenu à 0,75% jusqu’en août 2017.
Sommaire
Une nouvelle baisse du taux des PEL avantageux pour les nouveaux emprunts
Le taux du Livret A reste constant pour un an encore
Le taux du Livret A est de 0,75%, un taux qui restera inamovible jusqu’au 1er août 2017. En effet, compte tenu des perspectives d’une augmentation modérée de l’inflation d’ici la fin 2016, le gouverneur de la Banque de France estime qu’il est justifié de déroger à la stricte application de la formule de calcul. En effet, si la formule de calcul du taux des PEL est appliquée, celui-ci serait de 0,25%, s’il aurait dû être 0,5% le 1er août. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau considère que le taux du Livret A devrait rester inchangé au 1er février 2017. C’est la 1ère fois que les pouvoirs publics s’engagent à maintenir ce taux inchangé durant 1 an.
Une rémunération qui coûte cher
Le taux de l’emprunt d’Etat Français à 10 ans est de 0,11%, un taux pratiquement plancher. Ces dernières années, le placement est devenu très populaire auprès des ménages français. Et comme le taux en vigueur à l’ouverture du PEL est définitivement acquis, on a recensé quelque 900.000 d’ouverture de PEL pendant le 1er trimestre, bénéficiant ainsi du taux de 1,5%. Malgré la baisse du rendement, la collecte nette des épargnants a atteint 8,7 milliards d’euros en placement durant les cinq premiers mois de l’année.
La baisse du taux du PEL est moins sensible que celle du Livret A
C’est plus pour faire un geste vers les banques que les pouvoirs publics ont décidé de baisser le taux du PEL, avec comme objectif « de réorienter l’épargne des ménages vers des placements à risque plus en phase avec les besoins de l’économie réelle. Le PEL, du fait d’un taux qui demeurait jusqu’à présent attractif, captait une part croissante de l’épargne des ménages (…). La baisse du rendement du PEL est ainsi moins sensible que celle qui aurait pu concerner le Livret A, qui aurait par nature touché tous les épargnants », commente le directeur du Cercle de l’Epargne Philippe Crevet.