Depuis que les britanniques ont voté le Brexit, c’est-à-dire la sortie de l’union européenne, les marchés financiers s’affolent. Les assurances n’échappent pas à ce mouvement de folie. Et ce même si le secteur de l’assurance a toujours été épargné par les crises financières que peut connaitre un pays.
Les inconvénients du Brexit pour les assurances
Même si l’incertitude est de mise car rien n’est encore joué en termes de Brexit puisque des négociations doivent encore avoir lieu, le secteur des assurances risque de rencontrer des difficultés en cas de sortie de l’Angleterre de l’union européenne car de nombreuses compagnies françaises possèdent des activités dans ce pays et seront contraintes d’implanter des filiales qui auront un impact financier négatif sur leurs résultats annuel. Jusqu’à présent, avec les accords européens, ces filiales n’étaient pas obligatoires. Conséquence positive de ces résultats en berne, la France peut à présent caresser l’espoir de devenir la capitale européenne de l’assurance, en misant sur les sociétés d’assurance obligées de quitter l’Angleterre, et qui pourraient trouves facilement asile en France.
La France : Capital européenne de l’assurance ou pas ?
Malheureusement, pour que la France devienne capitale européenne de l’assurance, il aurait fallu premièrement que le climat politique soit moins perturbé.
En effet, rien n’est plus déstabilisant pour un marché financier que l’instabilité politique, et la proximité des élections présidentielles françaises ajoutée aux luttes internes en matière de politique n’a rien de rassurant pour les assurances. Dommage, car avec la sortie de l’Angleterre de l’union européenne, la France avait toutes les chances de devenir la capital européenne de l’assurance puisqu’elle détenait la première place sur le marché des assurances.