Orange Bank est enfin prêt après des mois de préparation. L’opérateur Orange déclare son lancement jeudi. Bien que le secteur soit déjà en effervescence, les anciens établissements ne veulent pas lâcher prise tandis que les nouveaux acteurs technologiques s’obstinent à y prendre place, l’opérateur Orange, en tant que premier géant des télécoms en France ne se décourage pas, il veut tenter l’aventure.
Orange propose une série de services
Une série de services a été proposée par l’opérateur, comme ouverture de compte plus simple, carte de paiement gratuité, consultation des opérations en temps réel, etc., le but c’est de rendre plus facile la vie des clients pour un prix plus bas
Bien que l’opérateur Orange a été déjà enclenché en 2016 avec l’acquisition des activités bancaires de Groupama, Orange Bank tarde de se lancer: successivement repoussé du début de l’année 2017, puis pour le mois de juillet et maintenant pour le 2 novembre. Ces remises de date prouvent que Orange ne veut pas se précipiter avec ses 500 millions d’euros qu’il va miser sur les dix prochaines années pour atteindre deux millions de clients bancaires.
L’hésitation d’Orange avantage les banques classiques
Interrogée par l’AFT, Alice Poizar, spécialiste des services financiers au cabinet de conseil Kea and Partners indique que » Le seuil de rentabilité est (…) au mieux à cinq ans ». Le grand concurrent d’Orange sur ce secteur est Altice (SFR), io a indiqué qu’il va lancer sa propre Banque mobile d’ici 2019.
Les banques classiques de leur côté ont profité l’hésitation d »Orange pour prendre position comme le mastodonte BNP Paribas, elle a racheté la Banque mobile Compte-Nickel bien qu’elle ait déjà détenu la Banque en ligne Hello Bank ainsi qu’une part de C-zam, un compte exploité par la distribution Carrefour.
De son côté, Crédit Mutuel-CM11 aussi a proposé une offre où compte bancaire et forfait téléphonique sont groupés. Et le secret de polichinelles que la presse s’est empressé de relayer, celui du Crédit Agricole qui projette de proposer la même offre d’ici quelques semaines.
En outre, les jeunes pousses ambitieuses sont aussi prêts à faire le défi ce qui explique l’apparition de la nouvelle génération de « fintechs » sur la Banque mobile, comme l’allemand N26.