Les taux des crédits immobiliers sont passés sous la barre symbolique des 2% pour s’établir à 1,97% au mois de Mars.
En effet, malgré le fait que les objectifs commerciaux des banques pour 2016 restent les mêmes que ceux de 2015, leurs barèmes pour avril sont revus à la baisse. A cause des attentats qui ont eu lieu, les demandes n’ont pas afflué, d’autant plus que vers la fin de l’année, les taux ont légèrement augmenté. Ce qui a alors incité les établissements bancaires à baisser leur taux pour gagner des parts du marché. Une stratégie qui a porté ses fruits, car février 2016 a vu une augmentation de la production de crédit à l’achat par rapport au mois précédant : 14 milliards d’euros contre 13,7 milliards en janvier. Selon les observateurs, la baisse se poursuivra, aidée en cela par la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne (BCE), qui a abaissé son principal taux de 0,05% à 0%. De Mars à juin, période propice aux transactions immobilières, la concurrence sera serrée.
Les gagnants seront évidemment les ménages, qui feront des substantiels bénéfices. En effet, selon le baromètre d’Empruntis, le taux moyen relevé s’établit à 1,41% en avril 2016 contre 1,80% pour la même période en 2015. En plus clair, pour un crédit de 200.000 euros sur 20 ans, un courtier ne prendra que 30.330 euros, si auparavant il demandait 39.000 euros. Et si on fait la comparaison entre un crédit contracté en 2011 et celui de 2016, on remarquera une baisse de 65%, de quoi gagner quelques mètres carrés en plus.