Avec la stabilité économique et politique du pays, la Suisse figure parmi les destinations privilégiées des investisseurs internationaux, notamment pour l’immobilier.
Côté résidentiel, les expatriés aisés jettent souvent leur dévolu sur les quartiers huppés de Genève, Montreux ou Lugano pour s’offrir une propriété avec vue sur le lac. Comptez au minimum 1 million CHF pour un 4 pièces dans ces zones prisées.
Les loyers restent élevés dans toutes les grandes agglomérations helvètes. Il faut débourser au moins 2’000 CHF par mois pour un 3 pièces correctement situé. Autre option : viser des villes plus petites comme Sion, Fribourg ou Neuchâtel où les prix demeurent plus abordables.
En matière d’investissement locatif, les rendements bruts se situent entre 2% et 5% selon les cantons. Des niveaux certes modestes mais avec une fiscalité avantageuse : les revenus immobiliers ne sont imposés qu’à hauteur de 60% à 70%. De quoi générer un complément de retraite appréciable.
Côté financier cette fois, la Bourse offre aux investisseurs étrangers en Suisse un marché mature, liquide et rigoureusement régulé pour faire fructifier leurs capitaux. Sa capitalisation dépasse les 1.500 milliards d’euros pour moins de 300 titres cotés : un vivier concentré de multinationales de qualité.
Immobilier
Par ailleurs, la procédure peut prendre du temps. Entre visites du bien, vérifications administratives, obtention du financement et signature de l’acte, il faut tabler sur 2 à 3 mois dans le meilleur des cas.
Faites aussi appel à un fiscaliste avant d’acheter pour optimiser votre structure de détention, par exemple via une société holding. Cela peut générer des économies substantielles sur la durée, surtout si vous envisagez d’autres investissements en Suisse par la suite.
Le locatif
Au-delà de l’immobilier résidentiel, les immeubles de rapport constitue également des placements prisés en Suisse. Les rendements locatifs bruts se situent fréquemment entre 4% et 6% pour ce type de bien.
Toutefois, les prix d’achat demeurent élevés : compter entre 2 et 5 millions de francs suisses pour un petit immeuble de 3-4 appartements bien situé. La concurrence est rude sur les biens générant des revenus réguliers.
Pour optimiser son investissement, mieux vaut donc cibler des marchés de niche comme les résidences étudiantes ou les immeubles de standing avec services hôteliers. Ces concepts novateurs se négocient à des valorisations plus raisonnables et offrent de belles perspectives de gains en capital.
Autre tendance forte : l’immobilier durable. Avec la prise de conscience écologique, les constructions modernes et efficaces énergétiquement sont très recherchées. Elles permettent aussi de réduire les charges, ce qui garantit des loyers stables et de meilleurs taux d’occupation. Un must pour tout investisseur avisé !
En somme, que votre horizon soit patrimonial ou locatif, le marché immobilier helvète présente des opportunités certaines à qui sait les dénicher.
Capital-investissement
Au-delà des actions cotées en bourse, la Suisse dispose également d’un écosystème dynamique de capital-investissement. En effet, on dénombre plus de 250 fonds de private equity et de capital-risque basés dans les principaux centres financiers helvètes.
Ils investissent tant dans des PME suisses prometteuses que dans des startups internationales travaillant avec des partenaires locaux. Parmi les segments les plus actifs : les biotechs, la blockchain, l’intelligence artificielle et les fintechs.
Ces fonds lèvent l’argent auprès d’investisseurs qualifiés : caisses de pension, compagnies d’assurance, family offices. Grâce à la expertise accumulée sur la place financière, ils offrent un accès privilégié aux meilleures opportunités dans les nouvelles technologies et l’innovation.
Pour les expatriés et professionnels étrangers, le private equity constitue donc une porte d’entrée intéressante vers l’écosystème Tech suisse, l’un des plus dynamiques en Europe. Une manière de diversifier son portefeuille tout en contribuant à l’émergence des champions de demain !
La Suisse ne se résume pas qu’à ses géants pharmaceutiques et ses banques d’affaires. Elle possède aussi une scène florissante de capital-risque à même de générer des plus-values juteuses sur le long terme.
Fiscalité des investissements en Suisse
En matière d’imposition du capital, il est essentiel de bien appréhender le système fiscal suisse dualiste. Concrètement, l’impôt sur la fortune ainsi que les revenus de l’épargne sont perçus à deux niveaux : fédéral et cantonal.
Au niveau fédéral, l’impôt sur la fortune concerne les actifs nets dépassant un seuil compris entre 200’000 et 300’000 CHF selon la composition du ménage. Les taux varient de 0,3% à 1% maximum au-delà de 18 millions CHF.
S’y ajoutent les impôts cantonaux et communaux sur la fortune, généralement progressifs. Selon le canton de domicile, le total peut ainsi varier du simple au triple ! Il est donc primordial de bien optimiser son implantation fiscale en Suisse.
Concernant les revenus financiers, des abattements fédéraux sont appliqués sur les dividendes et intérêts créditeurs. Et seuls 40% à 60% des gains en capital sont imposables dans la plupart des cantons. De quoi limiter sensiblement la facture globale sur ses placements.
En combinant fiscalité avantageuse et expertise de pointe, la Suisse offre décidément un terrain propice à la gestion de patrimoine sous toutes ses formes.