La Flat Tax reste incomprise par une majorité de français

Un prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou flat tax a été appliquée en France depuis le début de l’année 2018. Selon l’article 28 de la loi n° 2017-1837 du 30 Décembre 2017 de finance pour 2018, la  flat tax vise la totalité des revenus de capitaux mobiles et des plus valus mobiliers des particuliers.

Qui est concerné par la Flat tax

A compter du 1er janvier 2018, la Flat tax concerne les dividendes d’actions et des parts sociales, ils sont imposés à la Flat tax au taux global de 30% : ce 30% est composé par les prélèvements sociaux de 17.2%, incluant la hausse de 1,7 point de CSG et de 12.8% de prélèvement forfaitaire. Toutefois si les contribuables français ne sont pas vraiment satisfaits par la Flat tax, ils pourront opter pour l’imposition au barème progressif, le barème progressif reste toujours possible.

Flat tax ou impôt progressif ?

Les contribuables peuvent se sentir perdus dans cette histoire. Flat tax ou impôt progressif, comment bien choisir ? Tout dépend de la tranche marginale d’imposition. Si le revenu imposable est à la tranche de 14% ; le barème progressif est le plus bénéfique : l’impôt sur le revenu ne dépasse pas de 24.65%, le taux de pression fiscal sera inférieur à celui du prélèvement forfaitaire unique. Il faut savoir que le fait de choisir le barème progressif vous engage puisqu’il est global pour l’année en question. En revanche, si vos revenus imposables sont dans la tranche de 30% ou plus, vous aurez plus d’intérêt sur le prélèvement forfaitaire unique ou flat tax, pourquoi ?puis que Le taux cumul de flat tax est 30% pour la tranche 30% contre 35.20% sur le taux de l’ancien régime classique. Pourtant, l’augmentation de 1.7 point  de la CSG reste toujours la faiblesse de la Flat tax.

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