Dans tous les pays, il existe des prélèvements que l’on appelle les impôts. En France, ils sont utilisés pour financer les dépenses de l’État qu’il s’agisse de sécurité comme la police et l’armée, ou les dépenses publiques comme les écoles, les routes et les hôpitaux, mais aussi les dépenses sociales telles que les indemnisations de chômage, RMI…etc.
Les impôts se présentent sous différentes formes, les plus connus sont la TVA, l’impôt sur le revenu, les impôts fonciers, et les impôts sur les sociétés.
La baisse est-elle indispensable?
On constate que les impôts sur les sociétés prélevés en France sont relativement plus élevés en comparaison de ceux des autres pays qui l’entourent. De nombreux dirigeants ont donc réclamés un changement à ce propos.
L’État envisage donc la baisse des impôts sur les sociétés en France dans l’optique de rendre les entreprises françaises plus performantes, notamment à l’exportation en abaissant le prix de revient des matières produites. L’État espère aussi relancer l’emploi, grâce à cette baisse des impôts sur les sociétés. Il est cependant difficile d’admettre que cela sera sans conséquences sur le budget de l’Etat qui a du mal à rester dans les 3% de déficit du Produit Intérieur Brut (PIB) imposé par l’union européenne.
Pour une harmonisation des fiscalités européenne
Comme on l’a vu, les impôts sur les sociétés prélevés dans les différents pays européens ne sont pas identiques. Afin de faciliter les échanges inter-sociétés dans ces différents pays, une réglementation générale et commune des impôts sur les sociétés est envisagée. Cela permettrait de plus une simplification des finances publiques qui sera source d’économie pour les États.