Si Edouard Philippe avait annoncé que l’exonération de la taxe d’habitation et la refonte de l’ISF serait mise en place en 2019, ce n’est plus le cas. Elle sera appliquée une année auparavant, c’est-à-dire en 2018.
Les réformes phares ne sont plus en 2019 mais en 2018
Le président français, Emmanuel Macron a par contre décidé autrement, même à l’encontre de ce qu’a affirmé son premier ministre, oui, il a annoncer la mise en route des réformes de l’impôt solidarité sur la fortune (ISF), non pas pour l’année 2019, mais dès 2018. C’est aussi le cas de la taxe d’habitation, d’après ce qu’a indiqué Bercy lundi 10 juillet.
Ces deux mesures antagonistes sont dues aux nombreuses condamnations de ces reports. « Il faut arrêter cette petite musique de plus en plus forte, qui évoque de façon erronée une hausse des prélèvements obligatoires pour l’an prochain », c’est ce qui est écrit sur les colonnes du quotidien économique.
Budget 2018 : Exonération de la taxe d’habitation et de l’ISF
On peut voir ces décisions sur le budget pour 2018 stipulant que l’exonération de la taxe d’habitation se fera progressivement en puissance jusqu’à atteindre 80% des ménages en 2022.
Effectivement, nombreux des contribuables sont contents de cette réforme surtout les plus modestes. Les maires par contre sont inquiets car cette mesure va entrainer des pertes d’autonomie fiscale. Le président de l’Association des maires de France (AMF), François Baroin a annoncé en mars dernier que « Décider d’exonérer 80 % de nos concitoyens de cet impôt, plutôt qu’aller alléger des tranches marginales supérieures de l’impôt sur le revenu ou autre chose, c’est une décision politique, mais c’est plus juste ».
Tandis que l’impôt solidarité sur la fortune (ISF) serait modifié pour que seuls les biens immobiliers soient taxés et non l’argent investi dans les entreprises. Une belle tentative pour attirer les investisseurs étrangers.