Alors là vraiment, on est tous très étonnés. Lehman Brothers, le groupe Rotschild, Burberry, Wolkswagen, Pepsi, Heinz, Caterpillar, Fedex,Gazprom, Ikea, Timberland, HSBC, Amazon, Apple, Vodafone, mais aussi pour la France LVMH, AXA, BNP Paribas, le Crédit Agricole, CNP assurances, La Caisse d’Epargne, La Banque Populaire et AXA, bref en tout pas moins de 340 multinationales feraient de l’optimisation fiscale avec la complicité « légale » – d’où l’intérêt de se constituer en groupe de pression pour faire voter ses lois.
EDIT du 13/11/14 : Lecontrarien.com dans son édito du 12/11 relate la formidable indulgence de notre ministre de l’Économie Emmanuel Macron à l’égard de M. Juncker, dans un exercice de langue de bois de compétition : « J’ai confiance en M. Juncker : il a la capacité de promouvoir des idées courageuses pour porter l’idée européenne. » Circulez y’a rien à voir. En effet, notre jeune ministre joue la carte « socialisme-libéral » qui décidément ressemble plus à du capitalisme de connivence décomplexé qu’à du Libéralisme au sens des Lumières. Lire cet article : http://www.lecontrarien.com/2014/11/12
Premier ministre du Luxembourg pendant 18 ans de 1995 à 2013, le tout nouveau président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker est un peu embêté et nie tout simplement. Voilà qui va encore éloigner un peu plus les citoyens nationaux de l’Europe actuelle et de ses technocrates non élus, on dirait qu’ils le font exprès.
Voilà, tout cela est connu de longue date, quelle grande entreprise aujourd’hui n’optimise pas sa fiscalité sans aller chercher Google ? Luxemboug, Irlande, Pays-Bas, puis Bermudes ou autres micro territoires vivant de ce système, les personnalités changeant de résidence en Belgique, ou en Suisse sont des amateurs à côté.
Evidemment on vous dira que c’est légal, après tout dans la mondialisation vous n’avez qu’à en profiter ou bien à la subir. Malheur aux classes moyennes et aux captifs des états providence, bref ce qu’on nomme les moutons ou les pigeons.
Qui est à l’origine de LuxLeaks ? Il s’agit d’une enquête de six mois menée par 80 journalistes de 26 pays différents, le Consortium international des journalistes d’investigation, basée sur l’analyse de 28000 pages de documents qui ont « fuité » du cabinet Price Water House Coopers qui a arrangé ces accord avec le Luxembourg pour les compte de ses société.