Les interventions de chirurgie esthétique, souvent d’un montant élevé, sont généralement financées par des prêts personnels amortissables, c’est-à-dire des crédits à la consommation non affectés ou des renouvelable, plus rarement par des prêts à la consommation affectés. Néanmoins, lorsqu’un tel crédit est utilisé, l’emprunteur bénéficie d’un délai de réflexion de sept jours (article L 311-15 du Code de la consommation) et d’une information préalable de la part du professionnel « sur les caractéristiques essentielles du bien ou du service » (article L 111-1 de Code de la consommation).
A l’étranger, une banque libanaise, la First National Bank, est la première, après l’IOB précité, qui a eu l’idée de lancer un crédit exclusivement destiné à financer des opérations de chirurgie esthétique. Le succès a été immédiat : cette banque croule déjà sous les demandes de prêts – plus de 200 appels par jour- malgré la crise que traverse actuellement le Liban.
D’autres besoins médicaux peuvent également être financés, tels que l’orthodontie dento-faciale, la chirurgie au laser et les prothèses non pris en charge par les régimes d’assurance-maladie, notamment.
Tous les prêts, quelque soit leur forme, ayant servi à financer une intervention de chirurgie esthétique peuvent faire l’objet d’un rachat de crédit.